Le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU), mercredi (10/3), a condamné la violence contre les manifestants en Birmanie et a exhorté l'armée à faire preuve de retenue. Cependant, les États membres du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus à un accord pour qualifier le transfert du gouvernement de la Birmanie par l'armée de coup d'État.
Le conseil a également omis d'émettre de nouvelles menaces contre la junte birmane parce que la Chine et la Russie se sont opposées à cette décision. Depuis que la dirigeante élue de la Birmanie, Aung San Suu Kyi, a subi un coup d'État le 1er février, plus de 60 manifestants ont été tués et quelque 2.000 détenus par les forces de sécurité, rapporte le groupe de défense de l'Association d'assistance aux prisonniers politiques. Mercredi, des coups de feu et des balles en caoutchouc des forces de sécurité ont piégé des centaines de manifestants anti-junte jusque tard dans la nuit dans deux quartiers de Yangon.// (antara.voi.dry)
