Le Conseil de sécurité de l'ONU (CSNU) n'a pas encore réussi à adopter une résolution concernant le conflit israélo-palestinien. Lors d'une réunion tenue mercredi (25/10/2023), deux projets de résolution soumis séparément par la Russie et les États-Unis n'ont pas pu être adoptés en raison de veto.
Le projet de résolution des États-Unis se concentre sur la réponse à l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza. Dans leur proposition, les États-Unis appellent à la cessation des violences (pause humanitaire) pour permettre l'ouverture des routes de l'aide humanitaire. Mais les États-Unis n’ont pas proposé de cessez-le-feu. Le projet de résolution des États-Unis n’a pas obtenu le nombre minimum de voix car il n’a reçu que 10 voix pour. Pendant ce temps, la Russie, la Chine et les Émirats arabes unis s’y opposent.
La proposition de résolution présentée par la Russie n'a pas non plus été adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU mercredi (25/10/2023). La Russie, dans sa proposition, a proposé un « cessez-le-feu humanitaire immédiat et durable » et « a condamné toute violence et hostilité contre les civils ». Seuls la Russie, la Chine, les Émirats arabes unis et le Gabon ont soutenu la proposition de résolution de la Russie. Neuf membres se sont abstenus, tandis que les États-Unis L'Union et la Grande-Bretagne se sont opposées à la proposition.
Une résolution nécessite au moins neuf voix et aucun veto des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Russie ou de la Chine pour entrer en vigueur immédiatement.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, s'est dit déçu de l'échec du Conseil de sécurité de l'ONU à adopter la résolution pour la deuxième fois. Al-Maliki, cité par Republika.com (25/10/2023), a déclaré que l'échec répété du Conseil de sécurité à mettre fin à l'agression brutale d'Israël ne peut être pardonné. Il a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à mettre immédiatement fin aux massacres perpétrés par Israël contre la population de la bande de Gaza.
L'expression de déception du ministre palestinien des Affaires étrangères est tout à fait raisonnable. Une résolution concernant le conflit israélo-palestinien est attendue avec impatience, car seule une résolution approuvée par le Conseil de sécurité des Nations Unies permet une intervention plus rapide et plus efficace dans des situations critiques ou des situations de guerre. Sans une résolution approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU, la guerre continuera et les pertes en vies humaines continueront d’augmenter.
Selon les données compilées par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) du ministère de la Santé de Gaza et les déclarations officielles du gouvernement israélien, entre le 7 et le 25 octobre 2023, la guerre israélo-palestinienne a fait environ 8 000 victimes. .des deux côtés. Jusqu’au 19ème jour de la guerre, soit mercredi (25/10/2023), le nombre total de victimes du côté palestinien était environ quatre fois supérieur à celui du côté israélien. OCHA a noté que la majorité des victimes palestiniennes se trouvaient dans la bande de Gaza, avec un bilan d'environ 6.547 morts. En Cisjordanie, le bilan s'élève à 102 morts. Pendant ce temps, les pertes israéliennes s’élèvent à environ 1 402 personnes.
OCHA a également signalé qu'environ 1 600 Palestiniens à Gaza étaient portés disparus, dont environ 900 enfants.
Le monde espère toujours qu’il y aura une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies concernant le conflit Hamas-Israël. Les résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies ne sont pas contraignantes mais elles ont au moins un poids politique.