Friday, 24 November 2023 18:37

AIEA demande à Israël d'adhérer au traité de non-prolifération des armes nucléaires

Written by  Allyssa
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EPA-EFE/MAX BRUCKER Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, a réitéré l'appel lancé à tous les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, pour qu'ils adhèrent au Traité de non-prolifération. EPA-EFE/MAX BRUCKER Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, a réitéré l'appel lancé à tous les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, pour qu'ils adhèrent au Traité de non-prolifération.

Plus tôt ce mois-ci, le ministre israélien du Patrimoine culturel, Amihai Eliyahu, a publié une déclaration selon laquelle le gouvernement israélien envisageait la possibilité de larguer une bombe nucléaire sur la bande de Gaza pour combattre le groupe palestinien Hamas.

La déclaration d'Eliyahu est considérée comme une admission de facto qu'Israël possède des armes nucléaires. La Russie, par l'intermédiaire de la porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré qu'Israël semblait avoir admis qu'il possédait des armes nucléaires. Elle a critiqué le rôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et des inspecteurs nucléaires internationaux qui n'ont pas donné suite à la reconnaissance d'Israël.

Tout comme Zakharova, le président turc Recep Tayyip Erdogan semble également croire qu’Israël possède des armes nucléaires, bien que Tel Aviv l’ait nié à plusieurs reprises. Erdogan a déclaré qu'il demanderait au Conseil de sécurité des Nations Unies et à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'enquêter sur la possession d'armes nucléaires par Israël.

Jusqu’à présent, Israël n’a ni confirmé ni nié officiellement sa possession d’armes nucléaires. La déclaration d'Eliyahu confirme les soupçons de longue date selon lesquels Israël possède des armes nucléaires. Les enquêtes menées par l'AIEA sont essentielles pour garantir que l'énergie nucléaire est développée et utilisée par un pays à des fins pacifiques. Dans le cas contraire, les armes nucléaires soupçonnées d’appartenir à Israël pourraient déclencher une course aux armements nucléaires au Moyen-Orient.

Cependant, la demande visant à ce que l'AIEA enquête sur la possession d'armes nucléaires par Israël est difficile à réaliser. En effet, Israël n’est pas signataire du Traité de non-prolifération nucléaire de 1965, qui exige que ses membres soient la cible des inspections de l’AIEA. Il sera donc difficile pour la communauté internationale de contraindre Israël à révéler ses armes nucléaires.

Conscient de cela, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Mariano Grossi, a réitéré son appel à tous les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, à adhérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

S'adressant aux journalistes à Vienne, mercredi 22/11, cité par Antara, Grossi a exhorté tous les pays à adhérer à la non-prolifération des armes nucléaires, qui vise à empêcher la propagation des armes nucléaires et de la technologie des armes nucléaires. Grossi a également rappelé que l'Assemblée générale de l'AIEA, le conseil d'administration et lui-même ont appelé à plusieurs reprises tous les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, à adhérer à la non-prolifération nucléaire.

Il n’est pas facile de faire pression ou de demander à Israël de rejoindre l’AIEA. Les efforts diplomatiques doivent se poursuivre pour qu'Israël adhère au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Ce n’est qu’en adhérant au Traité de non-prolifération nucléaire qu’Israël pourra être obligé de s’y conformer et de s’engager à ouvrir toutes ses installations nucléaires à des inspections nucléaires complètes.

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