Un économiste de l'Institut pour le développement de l'économie et des finances (Indef) Aviliani à Jakarta a déclaré mardi que les négociations bilatérales étaient la clé, pour l'Indonésie, afin de faire face à la discrimination de l'huile de palme menée par l'Union européenne. Elle a expliqué que l'approche bilatérale devait faire dans un mécanisme inter-pays ou gouvernement à gouvernement et n’est plus entre les hommes d'affaires ou entre les entreprises. Elle a également ajouté que pour renforcer ces efforts bilatéraux, les fonctions de l'ambassadeur actuel doivent être changées afin de déterminer ce qui peut être extrait d'autres pays et ce que l'Indonésie peut vendre. En outre, Aviliani a également suggéré à l'Indonésie de rechercher de nouveaux marchés, en plus des marchés existants pour l'exportation d'huile de palme. Elle a également ajouté que l'Indonésie pourrait essayer d'ouvrir le marché d'exportation de ses produits à la région du Moyen-Orient. Antara/VOI/Mai
Le vice-président Jusuf Kalla a estimé que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pourrait avoir un double effet pour l'Indonésie. C’est ce qu’a affirmé Jusuf Kalla mardi au bureau du vice-président à Jakarta. Il a ajouté que si une guerre commerciale entre les deux pays superpuissances se produit, l'économie mondiale pourrait potentiellement décliner. En outre, les exportations indonésiennes vers la Chine devraient diminuer. Toutefois, le potentiel d'exportation de l'Indonésie vers les États-Unis est élevé car les produits de substitution en provenance de Chine sont largement disponibles en Indonésie. Ensuite, la guerre commerciale pourrait également entraîner une délocalisation des affaires et des investissements de la Chine en Indonésie afin d'éviter une augmentation des tarifs. Les États-Unis et la Chine s'étaient déjà mis d'accord sur un moratoire visant à faciliter les échanges pendant 90 jours depuis le 3 décembre 2018, avec le report des augmentations tarifaires par des États-Unis de 25% ou 200 milliards dollars américains. Antara/VOI/Mai
Le gouvernement indonésien a refusé de reconnaître la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan. L’Indonésie reconnaît toujours le plateau du Golan comme partie inséparable du territoire souverain de la République de Syrie, actuellement occupée par Israël après la guerre de 1967 (Israélo-arabe). C’est ce qu’a annoncé le ministère indonésien des Affaires étrangères dans un communiqué publié mardi (26/03).
L’Indonésie a déclaré que sa position actuelle était en accord avec les principes de la Charte des Nations Unies concernant le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque pays. L’attitude de l’Indonésie est également conforme aux divers éléments contenus dans les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies relatives au plateau du Golan, entre autres les résolutions 242 (1967), 338 (1973) et 497 (1981).
Lundi (25/3), le président des États-Unis, Donald Trump, a officiellement reconnu le plateau du Golan comme territoire israélien. La décision de Trump a attiré des critiques et des protestations, notamment de la part de la Palestine et de la Ligue arabe. Rep/VOI/Mai
L'ambassadeur d'Indonésie en Suède, Bagas Hapsoro, a encouragé le gouvernement indonésien à utiliser l'huile de palme en exploitant le potentiel de bioénergie pour devenir un producteur d'énergie nouvelle. C'est ce qu'a déclaré l’ambassadeur, Bagas Hapsoro lors de sa rencontre avec le secrétaire général du ministère de l'Énergie et des Ressources minérales, Ego Syahrial, à Jakarta, lundi (25 mars).
Lors de la réunion, , Bagas Hapsoro a discuté de la question du palmier à huile indonésien sur les marchés nationaux et étrangers. Il a déclaré que les pays producteurs d'huile de palme brute doivent mettre en synergie les secteurs agricole et industriel, qui sont la clé du succès dans la résolution des litiges concernant l'utilisation des terres et de l'eau, la nécessité d'une efficacité accrue et des efforts visant à garantir la disponibilité des denrées alimentaires et du carburant. Pendant ce temps, Ego Syahrial a convenu que l'huile de palme était l'avenir de la bioénergie et des biocarburants. L'huile de palme est un produit très prisé sur le marché, car elle présente de nombreux avantages. KBRN/VOI/Mai