La directrice exécutive de l'Association pour les élections et la démocratie (Perludem), Titi Anggraini, a exprimé son inquiétude que les prochaines élections générales seraient trop compliquées pour les électeurs à choisir rationnellement. Cela a été dit dans le talk-show sur le Forum diplomatique intitulé ‘’Créer des élections simultanées réussies’’, organisé par Radio Republik Indonesia Voice d'Indonésie à Jakarta mardi.
Selon Titi Anggraini, au cours des années précédentes, les élections présidentielles ont été organisées séparément des élections législatives. Cette année, les électeurs indonésiens auront cinq bulletins de vote, comprenant: le bulletin de vote pour l'élection du président et du vice-président (Pilpres), l’élection législative (Pileg) aux niveaux central, provincial, municipal et de régence.
Titi Anggraini a ajouté que dans sa circonscription électorale, il y avait au moins plus de 400 candidats aux législatives. Selon lui, certains des candidats à la législature n'ont pas encore téléchargé leurs données biographiques sur le site Web de la campagne. Titi a déclaré que son organisation avait recommandé de ne pas choisir de candidats comme celui-ci.
Arief Budiman, le président de la Commission électorale générale (KPU), a déclaré bien que les élections en Indonésie soient considérées comme les plus compliquées, le gouvernement indonésien était prêt à organiser des élections. La Commission électorale générale (KPU) possède près de 8 millions d'employés. Selon Arief Budiman, l'élection générale de 2019 en Indonésie était l'élection la plus chère de l'histoire en termes de coûts, de personnes, de vote et de processus de décompte des voix. VOI/LISA/AHM/ik