Le Fonds monétaire international (FMI) estime qu'une croissance économique mondiale de 3,7 % n'est pas assez forte pour faire face aux défis. La réunion annuelle du FMI et de la Banque Mondiale à Nusa Dua Bali a de nombreux problèmes à débattre, entre autres la politique de l’économie mondial, les moniteurs budgétaires et les risques accrus.
C'est ce qu'a déclaré la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, jeudi 13 novembre, lors d'une conférence de presse à la salle Nusantara de l'hôtel Westin à Nusa Dua. Selon Christine Lagarde, le monde face aux plusieurs défis, entre autre la guerre commerciale, notamment entre les États-Unis et la Chine.
Christine Lagarde :
« Oui, l'économie est assez forte en ce moment. Nous prévoyons que la croissance restera stable à 3,7% cette année et l'année prochaine. La vraie question est : l'économie est-elle assez forte? La réponse: peut-être il n’est pas assez fort. Parce que nous voyons sa croissance stagner à 3,7% pendant 3 années consécutives et sa croissance est inégale dans le monde entier. Si la tension continue d'intensifier, l'économie mondiale connaîtra un coup significatif. Donc nous recommandons fortement de réduire la tension, et trouver un système commercial mondial plus fort, plus équitable, conforme aux objectifs et propice à l'avenir ».
Selon Lagarde, ces dernières années, l’inégalité excessive générée par la technologie, le commerce, l’intégration et les politiques de travail capital, a augmenté les tensions économiques et sociales, en particulier dans les pays économiquement développés. Par conséquent, Lagarde a souligné que le monde avait besoin de politiques et de réformes qui non seulement encouragent la croissance, mais aussi soient inclusives et durables. Le monde a besoin de la coopération internationale. VOI/Pane/Ik
Le Directeur des affaires fiscales du Fonds monétaire international (FMI), Vitor Gaspar,a encouragé l'Indonésie à accroître ses investissements dans le développement des ressources humaines. C’est ce qu’a déclaré Vitor Gaspar lors de la présentation d'un rapport de supervision fiscale mercredi à Nusa Dua Bali.
Il a déclaré que l'Indonésie avait connu des progrès importants au cours des 50 dernières années en termes de développement durable et inclusif. Cela est prouvé par l'augmentation du produit intérieur brut et d'autres indicateurs sociaux.
Pour poursuivre cette croissance positive, le gouvernement indonésien, qui se concentre actuellement sur le développement des infrastructures, a besoin d'une stratégie de développement axée sur le développement des ressources humaines.
En outre, Vitor Gaspar a déclaré, afin de soutenir les investissements dans les infrastructures, les ressources humaines, l'éducation et la santé, le gouvernement indonésien avait besoin d'une source de financement durable. Selon lui, cet objectif sera obtenu si le gouvernement indonésien est en mesure d’augmenter les revenus de l'État auprès du secteur des impôts. Selon lui, le secteur qui contribue encore peu à la croissance économique en Indonésie. VOI/Ndy/Mai
Le président indonésien Joko Widodo et la vice-Premiere ministre malaise, Wan Azizah Wan Ismail, lors d'une réunion bilatérale au palais présidentiel de Bogor le mardi 9 octobre 2018, ont discuté d'un effort visant à promouvoir le commerce durable de l'huile de palme. La ministre des Affaires étrangères, Retno Marsudi, qui accompagnait le président, a déclaré que le gouvernement malais avait demandé à l'Indonésie de coopérer pour promouvoir l'industrie durable de l'huile de palme auprès du monde par l'intermédiaire du Conseil des pays producteurs d'huile de palme (CPOPC). Ceci est fait pour contrer les problèmes négatifs liés à l'huile de palme qui affecte les deux États en tant que plus grand producteur d'huile de palme au monde.
Retno Marsudi:
‘’Le vice-premier ministre a parlé de l'huile de palme. Cela signifie que les deux pays, doivent coopérer pour promouvoir l'huile de palme durable. Le président a dit oui et cette bonne coopération se reflétée dans le CPOPC, le CPOPC est une organisation des producteurs d'huile de palme dont les membres sont l'Indonésie et la Malaisie. Et par le biais du CPOPC, nous collaborons toujours’’.
En outre, Retno a déclaré que le Premier ministre malais Mahatir Mohamad avait récemment révélé la même chose lors de ses visites à Bogor, il y a quelque temps. Mahatir demande au gouvernement indonésien de lutter contre la campagne négative contre l'huile de palme gérée par l'Union européenne. L'Union européenne accuse que les plantations de palmiers à huile ont causé des dommages environnementaux et peuvent entraver les exportations de produits en provenance d'Indonésie et de Malaisie.
Selon Mahatir, cette accusation n'a aucun fondement ni aucune preuve de base. En plus de la question des produits de base de l'huile de palme, Retno a déclaré, lors de cette réunion, la vice-Premier ministre Wan Azizah a également déclaré l'élimination du terrorisme par l'échange de renseignements. La vice premier ministre a également promis d’accroître la sécurité sur son territoire maritime par un grand navire de patrouille sophistiqué. C'est fait pour surmonter le cas où des citoyens indonésiens travaillant dans un bateau malais qui ont été enlevés à Sabah, en Malaisie, le mois dernier. VOI/Rezha/Mai
L'Indonésie est un pays sujet à diverses catastrophes qui peuvent causer la mort, et aussi des pertes matérielles à cause de dommages des infrastructures routières et de construction.
Le vice-président indonésien Jusuf Kalla a déclaré que l'Indonésie avait besoin d'une gestion des assurances et des financements pour faire face aux divers types de catastrophes qui se produisent souvent en Indonésie. Cela a été déclaré par Jusuf Kalla dans le forum de dialogue sur le financement des risques de catastrophe et des assurances ayant pour thème "Stratégie nationale pour l’amélioration fiscales’’, avant l’ouverture de la réunion annuelle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale 2018 à Nusa Dua, Bali, mercredi 10/10.
Jusuf Kalla a déclaré aux délégations étatiques participant aux activités du Groupe de la Banque Mondiale (GBM) et du Fonds Monétaire International (FMI) que diverses catastrophes en Indonésie, tels que le tsunami d'Aceh, le tremblement de terre de Lombok, et le tsunami de Palu et Donggala, avaient provoqué des pertes matérielles assez grande. Le budget de reconstruction et de réhabilitation ne peut pas uniquement pris sur le budget de l'Etat.
La reconstruction et la réhabilitation à Aceh après le tsunami ont été aidés le financement par le FMI et l’Organisation des Nations Unies. Par conséquent, le vice-président espère qu'à l'avenir, l'Indonésie aura besoin d'une gestion des assurances et des financements afin de ne pas dépendre de l'aide étrangère.
Jusuf Kalla :
“Jusqu'à présent, les actifs de l'Etat ont été faits sans protection, risque fiscal dû à une catastrophe. Si le pont est endommagé, il est remplacé à nouveau après la catastrophe. Si le bâtiment gouvernemental est endommagé, tout devient le fardeau du budget de l'Etat. Nous ne voulons pas que tous soient financés par le budget de l'État. Nous ne voulons pas dépendre continuellement de l'aide étrangère. Comment les biens de l'État peuvent-ils être assurés? Jusqu'à présent, il n'y a pas de règles sur la manière dont les biens du gouvernement sont assurés”.
Le vice-président Jusuf Kalla a invité les pays participant au FMI-WBG 2018 à mettre en place une gestion de l'assurance et des financements face aux catastrophes, afin d'alléger le fardeau des pays touchés par des catastrophes naturelles. Selon lui, les infrastructures routières et les bâtiments gouvernementaux et communautaires sont des actifs qui doivent être assurés contre les catastrophes naturelles. VOI/Rizki/Ik