Les deux principaux hôpitaux traitant des personnes atteintes de COVID-19 en Afghanistan ont dû fermer leurs portes à de nouveaux patients en raison du manque de lits. C’est ce qu’a déclaré lundi un haut responsable local de la santé. L'Afghanistan fait face à la troisième vague de la pandémie,avec un nombre record d’infections et de décès signalés au milieu d’une flambée de violence alors que les forces internationales dirigées par les États-Unis se retirent et que les insurgés talibans mènent des attaques.
Mirwais Alizay, porte-parole adjoint du ministère de la Santé, a déclaré que les hôpitaux fermaient parfois en raison du nombre plus élevé de patients. Mais il a nié que les hôpitaux étaient confrontés à de graves pénuries de fournitures, affirmant que les problèmes d’oxygène avaient été résolus.
L’Afghanistan a signalé lundi 1.804 nouveaux cas de COVID-19 et 71 décès dus à la maladie.Au total, il y a eu 93.272 cas et 3.683 décès, mais les médecins disent que de nombreux cas sont probablement manqués en raison des faibles taux de tests. La semaine dernière, l'Afghanistan a reçu 700.000 doses du vaccin COVID-19 fabriqué par la société chinoise Sinopharm. REUTERS/ANTARA/VOI/Mai
