Les coutume de mariages en Indonésie sont si variés, chaque tribu a une coutume de mariage est basé sur leurs traditions religieuses et cérémonielles qui existent dans leur région respective. La coutume du mariage de la tribu Indonésienne commence par l'opinion publique que le mariage est une chose noble, pas seulement un lien entre un homme et une femme, mais c’est un processus d'union de deux familles.
Un élément du mariage est le paiement de la dot. Chaque culture a un moyen d'interpréter la dot elle-même. C’est aussi en Rote. Le facteur de la dot ou belis devient souvent un obstacle pour deux jeunes gens à lier leur relation amoureuse dans le mariage. La figure importante derrière la détermination de ce belis est to'ok.
To'ok vient de nom de to'o. Ce mot est l’appellation pour le frère de sa mère. Le mot apposé (k), contient le sens de propriété ou «responsable», auquel il attache certains droits et obligations. En bref, to'o sert de protecteur. C'est pourquoi dans la tradition Rote, to'o a un rôle central.
D’habitude, c’est to’ok qui détermine la taille et aussi le type de belis ou de la dot. Il peut demander des animaux, des mamar (une terre de plantation à laquelle on plante de noix de coco, banane, siri, pinang, etc.), un jardin ou des champs,un champs de riz, l'or, l'argent, etc. Types d'animaux demandés est comme buffle, vache, cheval ou cochon. Le montant demandé dépend de la perspicacité du «négociateur» qui est joué par un porte-parole du marié.
Dans le passé, il y a beaucoup de couples qui n'ont pas réussi à se marier parce qu'ils ne pouvaient pas répondre à la demande de to'ok. Et il y a aussi des couples qui s'enfuient et se marient ailleurs. Cependant, aujourd'hui cela ne se reproduit plus.
To'ok joue non seulement un rôle dans le processus de proposition, il joue également un rôle quand sa nièce est morte. Traditionnellement, si quelqu'un meurt, ce qui sera demandé est, "qui est son to'ok?", c'est lui qui supportera les salaires des fossoyeurs
Car la mort est également une partie importante des rituels traditionnels, il y a habituellement beaucoup d’animaux qui sont coupés pour nourrir les pleureuses. Le nombre d'animaux abattus dépend du statut de l'adat, du statut socio-économique et de l'ancienneté du défunt. S’il y abeaucoup d'animaux qui seront coupés, to'ok obtiendra un animal vivant.
To'ok est l’appellation du frère de la mère. Si la mère n'a pas de frère, alors on peut la donner à un frère d'un parent éloigné. Si de ce parent éloigné n’a pas également de progéniture mâle, alors, to'ok peut également être donné à d'autres parties, pourvu qu'il soit d'un clan mère.
Souvent, to'ok est également donné à d'autres personnes en dehors de ce qui est décrit ci-dessus. Si dans l'histoire,cette personne a déjà joué un rôle très important dans la vie de la personne concernée (le défunt ou la personne à marier).
